Les carpes et les effets de la lune

𝗖𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝘆𝗰𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗱𝗮𝗽𝘁𝗲𝗿 𝘀𝗮 𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲 : 𝗹𝗮 𝘁𝗵𝗲́𝗼𝗿𝗶𝗲 𝘀𝗼𝗹𝘂𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲

Connaissez-vous la théorie solunaire de John Alden Knight ? Formulée dans les années 1930, cette approche repose sur un principe simple mais puissant : la position de la Lune et du Soleil influence directement l’activité des animaux, notamment les poissons.

Selon cette théorie, chaque journée comporte des fenêtres temporelles bien précises durant lesquelles les poissons sont nettement plus actifs. Ces périodes sont classées en deux catégories :

  • Périodes majeures (environ 2h) : elles surviennent lorsque la Lune est au zénith (juste au-dessus de vous) ou à son nadir (à l’opposé, sous vos pieds).
  • Périodes mineures (environ 1h) : elles coïncident avec le lever et le coucher de la Lune.

Mais ce n’est pas tout ! Ces cycles doivent aussi être corrélés à la saison, à la latitude et la longitude, ainsi qu’aux phénomènes d’équinoxes. En bref, plus vous affinez vos observations, plus vos chances de succès augmentent.

comportement carpe et la lune, pêche

Et en eau douce, la luminosité nocturne joue également un rôle clé, notamment chez les carnassiers. Par exemple, en période de pleine lune, les nuits sont plus claires, ce qui influence directement les comportements de chasse. Les carpes, elles aussi, se montrent plus actives en bordure, sur ce qu’on appelle des berges radiantes.

Pourquoi ? Car ces zones sont plus facilement réchauffées par le soleil en journée, ce qui attire escargots, écrevisses et autres proies. Et comme en pleine lune les températures ont tendance à baisser, la berge radiante reste une stratégie judicieuse pour traquer les poissons opportunistes à la nuit tombée.

En résumé : en observant le ciel, vous pouvez anticiper l’activité des poissons et adapter vos sessions en conséquence. Le cycle lunaire n’est pas une garantie, mais c’est un outil précieux pour tout pêcheur attentif.

𝘛𝘩𝘪𝘦𝘳𝘳𝘺 𝘊𝘌𝘓𝘒𝘈, 𝘨𝘶𝘪𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘱𝘦̂𝘤𝘩𝘦 𝘦𝘵 𝘨𝘦́𝘳𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘊𝘢𝘱-𝘕𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦

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